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Fièvre catarrhale La France continentale est de nouveau indemne

La France est de nouveau indemne de fièvre catarrhale ovine (Fco) sur son territoire continental, un statut qu'elle avait perdu depuis 2006 avec des conséquences sur les exportations d'animaux vivants et sur les coûts pour les éleveurs, a indiqué le ministère de l'Agriculture.

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Un seul foyer de Fco avait été détecté en 2010, contre 32.000 en 2008 et 83 en 2009. (© Terre-net Média)
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, « vient de déclarer à la Commission européenne et à l'Organisation mondiale de la santé animale (Oie), que la France est à nouveau indemne de fièvre catarrhale ovine (Fco ou "blue tongue") sur son territoire continental », a annoncé le ministère dans un communiqué. « Depuis plus de deux ans (dernier foyer identifié en juin 2010), aucun cas n'a en effet été enregistré, ce qui, conformément à la réglementation européenne et aux normes internationales de l'Oie (...), est la condition pour recouvrer le statut officiel de pays indemne de cette maladie », a-t-il précisé.

La maladie était apparue dans le nord de la France en 2006 et s'était ensuite propagée à l'ensemble du territoire métropolitain. Deux campagnes de vaccination obligatoire (2008-2009 et 2009-2010) ont constitué un « facteur déterminant » dans l'éradication de cette maladie. Un seul foyer de Fco avait été détecté en 2010, contre 32.000 en 2008 et 83 en 2009. « Le recouvrement de ce statut doit faciliter les échanges et les exportations d'animaux vivants (ruminants) et réduire les coûts pour les éleveurs, la vaccination et les tests de dépistage n'étant plus requis », a relevé le ministère.

Une maladie qui retarde les exportations

La vaccination des troupeaux (ovins, bovins et caprins) a été rendue obligatoire en octobre 2008 à la suite de l'apparition en France, à partir de l'automne 2006, de la maladie transmise par les culicoïdes, une espèce de moucherons piqueurs. La Fco est une infection virale non transmissible à l'homme qui n'affecte que les ruminants mais retarde leur commercialisation en empêchant l'exportation des bêtes jusqu'à trois mois après leur vaccination.

La maladie, a souligné le ministère, « a été considérée jusqu'en 2006 comme une affection exotique dont l'extension était limitée aux zones les plus chaudes du sud de l'Europe » mais elle a « fait son apparition, de façon totalement inattendue, en août 2006 dans le nord de l'Europe » avant de s'étendre rapidement.

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